Les livres à ne pas manquer de la rentrée littéraire de janvier 2021

C’est officiel, la rentrée littéraire de janvier 2021 est lancée… et elle démarre sur les chapeaux de roues ! Après une année 2020 marquée par la crise sanitaire liée au coronavirus, les auteurs d’ici ou d’ailleurs sont bien décidés à vous en mettre plein la vue. Vous ne savez par où commencer ? Dans ce cas, un petit tour d’horizon littéraire s’impose…

Après les traditionnels bilans de fin d’année, la liste des meilleurs livres 2020 dressée, les bonnes résolutions actées, il est enfin venu le temps du renouveau. Et ça tombe bien ! Les prochaines sorties littéraires vous réservent de belles surprises. Si la rentrée littéraire de janvier est généralement moins prolifique que la rentrée littéraire de septembre, elle n’en reste pas moins impressionnante… En effet, cette année encore, ce n’est pas moins de 493 nouveaux livres qui envahiront bientôt les étals de vos librairies… l’opération séduction est lancée !

Sélection des meilleurs livres de la rentrée littéraire 2021

Mais alors… Comment faire son choix ? C’est la question à laquelle de nombreux lecteurs se retrouvent confrontés chaque année. Sur quels auteurs jeter son dévolu ? En voilà une bonne question ! Mais qu’ils soient reconnus ou confidentiels, nous sommes sûrs d’une chose… il en existe un – ou plusieurs – qui saura vous convaincre, vous toucher et vous bouleverser. Pourquoi sommes-nous aussi persuadés ? Tout simplement, parce que la magie de la littérature finit toujours par opérer… Mais puisque nous sommes là pour vous aider, nous avons sélectionné quelques livres de la rentrée littéraire de janvier qui ont su attirer notre attention. Sauront-ils vous séduire à votre tour ? On attend vos retours avec impatience…

Le train des enfants de Viola Ardone

Attendu pour le 6 janvier aux éditions Albin Michel, Le train des enfants de Viola Ardone est déjà un roman best-seller en Italie, un livre qui confirme le talent d’une autrice d’exception. En s’inspirant de faits historiques, Viola Ardone nous raconte une histoire d’amour bouleversante entre une mère et son fils. Mais plus qu’une histoire individuelle, c’est l’histoire universelle de l’Italie de l’après-Seconde Guerre mondiale que l’autrice nous conte avec beaucoup d’émotions…

En 1946, Amerigo ainsi que des milliers d’autres enfants du sud de l’Italie montent dans un train. Un train qui va les emmener loin de la misère ambiante des rues napolitaines… Après les ravages causés par la Seconde Guerre mondiale, le parti communiste s’affiche comme des sauveurs en promettant un avenir meilleur aux enfants défavorisés. Si Antonietta s’est laissé convaincre de laisser partir Amerigo, le déchirement est violent. Envoyé dans la région de Bologne, le petit garçon découvre une vie plus facile et la musique… Une passion qui deviendra sa vocation. Pourtant, la partition d’Amerigo est composée de fausses notes. Tiraillé entre l’amour qu’il porte à sa mère et la vie que lui offre sa nouvelle famille, il va devoir faire un choix impossible…

L’ami arménien d’Andreï Makine

Également attendu pour le 6 janvier, L’ami arménien d’Andreï Makine est l’un des romans les plus plébiscités de la rentrée littéraire de janvier 2021. Publié aux éditions Grasset, ce roman nous conte une histoire d’amitié incroyable entre le narrateur et Vardan, un adolescent que sa gentillesse et son innocence érigent au rang de bouc émissaire. Fuyant la mélodie dissonante du monde, les deux adolescents insouciants réinventent les règles, mais la menace gronde sous leurs pieds… En bref, un récit empreint d’une nostalgie aussi tragique que poignante.

C’est durant ses années à l’orphelinat que le narrateur – alias Andreï Makine – fait la connaissance de Vadan. Après avoir pris la défense de ce dernier dans la cour d’école, il est accueilli à bras ouvert par la petite communauté arménienne dont Vadan fait partie. Une communauté dont les membres charismatiques laisseront une trace indélébile sur la destinée de Makine. Vous l’aurez compris, c’est le début d’une amitié intense ponctuée d’aventures, de rêveries, d’espoir, mais… sous la menace de la maladie de Vadan et du régime soviétique, la belle histoire pourrait bien tourner au cauchemar…

Serge de Yasmina Reza

S’il reste encore très mystérieux, nous sommes prêts à parier que Serge, le nouveau livre de Yasmina Reza, ne manquera pas de susciter l’enthousiasme lors de sa sortie littéraire le 6 janvier prochain. En reprenant les ingrédients qui ont construit son succès, l’autrice retrace le destin d’une fratrie juive, celle des Popper. Et c’est bien évidemment sans jamais se départir de son humour incisif qu’elle s’attaque à un sujet aussi lourd que grave. Prêts pour une nouvelle incartade dans l’univers décalé de Yasmina Reza ?

Avec Serge, publié aux éditions Flammarion, Yasmina Reza met à nu notre comédie humaine à travers un humour ravageur, presque hérétique. Ce que l’on sait du nouveau roman de l’autrice ? Pas grand-chose pour être honnête. Pourtant, il attise déjà la curiosité de nombreux lecteurs de cette rentrée littéraire de janvier 2021… En flirtant avec l’indécence, elle réussit à faire rire ses lecteurs au détour d’un voyage à Auschwitz. Vous l’aurez compris, si vous n’êtes pas sensibles pas à l’humour noir et à la subversion, Serge de Yasmina Reza n’est peut-être pas le livre qu’il faut…

L’enfant de la prochaine aurore de Louise Erdrich

Dans un monde où l’écologie est sur les lèvres de nombreux dirigeants politiques, le nouveau livre de Louise Erdrich vous entraîne dans un univers au bord de l’extinction, un univers où l’évolution des espèces s’est brutalement arrêtée… Situé dans un futur indéterminé et ancré dans la lignée de la célèbre dystopie de Margaret Atwood, L’enfant de la prochaine aurore met en scène le combat d’une femme pour son enfant à naître. Un roman dans lequel Louise Erdrich questionne les notions de liberté à la manière de l’incomparable George Orwell… Une dystopie bouleversante qui paraîtra le 6 janvier prochain aux éditions Albin Michel.

Dans le sillage d’une apocalypse écologique qui menace les capacités de procréation des femmes, un gouvernement totalitaire a profité de la panique pour s’emparer des États-Unis. Pour sauver l’espèce d’une extinction certaine, ce gouvernement impose aux femmes enceintes de se signaler auprès d’un centre dédié… C’est dans ce contexte que Cedar, une jeune Indienne, découvre qu’elle attend un enfant. Prête à tout pour se protéger des expériences qui la menacent, elle prend la fuite sans savoir s’il existe un endroit où elle pourra se réfugier… Écrit sous la forme d’une longue lettre d’une mère à son enfant et porté par des questions de multiculturalisme, de pouvoir, de trahison, mais aussi de solidarité et d’amour maternel, le nouveau livre de Louise Erdrich interroge son lecteur sur le monde de demain

Tout peut s’oublier d’Olivier Adam

Attendu pour le 6 janvier prochain aux éditions Flammarion, le nouveau livre d’Olivier Adam vous entraîne de la côte d’Émeraude en Bretagne à Kyoto au Japon. Un voyage touristique ? Pas du tout ! Plutôt un voyage au cœur d’une famille brisée. Dans Tout peut s’oublier, l’auteur raconte l’inoubliable : l’amour d’un père pour son fils. Mais comme rien n’est immuable, Nathan, ce père esseulé, va devoir se battre pour préserver la fragilité des liens familiaux.

Nathan aime autant sa Bretagne natale que les couleurs magiques de Kyoto. Ce n’est pas un hasard s’il a épousé Jun, une Japonaise, avec qui il a eu un petit garçon, Léo. Si leur mariage mixte semble fonctionner, il finit pourtant par imploser. Jun étouffe, elle ne se plaît plus dans le pays de son mari. Un appartement vide, voilà ce que Nathan va découvrir avec effroi tandis qu’il venait récupérer son fils. Dévasté, il n’hésite pas une seule seconde avant de se lancer à la poursuite de son enfant à l’autre bout du monde. Mais dans un pays où l’autorité parentale n’incombe qu’à la mère, il n’est pas au bout de ses peines… Arrivera-t-il à retrouver son fils ? Rythmé par la douleur d’un père et par un espoir aveugle, le roman d’Olivier Adam est un drame familial saisissant qui ne vous laissera pas insensibles.

L’oiseau moqueur de Walter Tevis

Attention, le livre de Walter Tevis n’a rien à voir avec Ne tirez pas sur l’oiseau moqueur de Harper Lee ! Cependant, là encore, vous pourrez retrouver quelques réminiscences de la célèbre dystopie de George Orwell, 1984. Dans une toute nouvelle traduction publiée par les éditions Gallmeister, le roman de Walter Tevis n’a jamais été autant d’actualité qu’aujourd’hui. En bref, L’oiseau moqueur est roman qui chante l’amour des mots tout en avertissant son lecteur sur la puissance des nouvelles technologies… Bienvenue dans un monde où l’humanité est sur le point de s’éteindre…

Au 25ème siècle, l’humanité est presque réduite à un état végétatif. Dans ce nouveau monde, les hommes sont invités à éviter tout effort intellectuel. Servis par des robots, ils se laissent vivre insouciants de la fin qui les guette. L’espoir renaît avec Paul, un fonctionnaire sans importance, qui, un jour, tombe sur un enregistrement qui va changer sa vie. En regardant une vidéo d’une institutrice en train d’enseigner la lecture à sa classe, il va lui-même apprendre à lire.  En partageant sa découverte avec Mary Lou, une jeune rebelle, il découvre l’amour des mots mais surtout la puissance des sentiments. Aussi fasciné que désorienté, il décide de contacter Spofforth, le robot le plus sophistiqué jamais créé… Réussira-t-il à raviver la flamme de l’humanité ?

La vengeance m’appartient de Marie N’Diaye

C’est le 7 janvier prochain, dans le cadre de la rentrée littéraire de janvier, que Marie N’Diaye fera son grand retour en librairie aux éditions Gallimard. Et, cette fois encore, c’est avec un sujet de société qu’elle reviendra sur le devant de la scène littéraire. Marie N’Diaye brosse, ici, le portrait d’une avocate échappée de sa condition et d’une mère infanticide. Vous l’aurez compris, le caractère malsain de l’histoire de Marie N’Diaye est provocateur. De vieilles histoires viennent alors hanter Me Susane et la vérité éclate enfin au grand jour…

Alors qu’elle vient de s’installer à Bordeaux, Me Susane, avocate de quarante-deux ans, reçoit la visite de Gilles Principaux. Ce dernier a besoin de son aide pour défendre sa femme qui vient de tuer leurs trois enfants. Cette rencontre anodine, de prime abord, va bouleverser sa vie entière. Me Susane connaît cet homme, elle en est persuadée. Il n’est rien de moins que son amour de jeunesse. Elle avait dix ans, lui quatorze, ils se sont retrouvés dans une chambre, mais… impossible pour l’avocate de se souvenir de ce qu’il a bien pu s’y passer… Qui est vraiment ce Gilles Principaux ?

De sel et de fumée d’Agathe Saint-Maur

De sel et de fumée est le premier roman à ne pas manquer de cette rentrée littéraire de janvier 2021 ! Il faut dire que cette jeune autrice prometteuse frappe un coup fort avec son histoire d’amour impossible, immuable et périssable à la fois, mais pourtant terriblement poignante… Attendu pour le 7 janvier prochain, le livre d’Agathe Saint-Maur vous prendra par les trippes pour mieux remettre en question tous vos principes. En bref, une romance homosexuelle qui défie tous les codes pour mieux vous bouleverser. Nous sommes prêts à parier que l’histoire de Samuel et Lucas va s’insinuer sous votre peau pour ne plus vous quitter…

Dans Sel et de fumée, Lucas raconte Samuel, leur histoire d’amour fracassante et les répercussions de la manif’ pour tous. Ce roman, c’est beaucoup de choses, mais c’est surtout le récit d’un deuil douloureux, d’une histoire inachevée, d’un amour brisé. Depuis que Lucas n’est plus, Samuel n’a plus que ses souvenirs auxquels se raccrocher. Hanté par le spectre de celui qu’il a aimé passionnément, il se rappelle leur rencontre, leurs hésitations, leur désir incommensurable, leur jalousie insensée, leurs ruptures, leurs réconciliations sur l’oreiller bercées par l’odeur des croissants frais… Venant de deux mondes diamétralement opposés, ils n’avaient rien pour s’entendre, rien pour se plaire et pourtant ils vont s’aimer d’un amour dévastateur qui laisse un goût amer, un goût de sel et de fumée sur les lèvres. Pour faire court, ils vont simplement s’aimer à en faire pâlir tous les préjugés. Sans aucun doute, l’un des meilleurs romans de l’année 2021 !

Le dernier enfant de Philippe Besson

Voilà un roman qui ne passera certainement pas inaperçu au milieu des parutions de la rentrée littéraire de janvier 2021. Eh oui ! C’est  ! avec un nouveau livre publié aux éditions Julliard que Philippe Besson reviendra en librairie le 7 janvier prochain. Un nouveau roman dont le titre dit tout ou presque… Un récit tout en nuances, à la fois sobre et déchirant, qui transmet au lecteur les millions d’émotions qui traversent le cœur d’une mère le jour où son dernier enfant s’envole du nid…

Anne-Marie n’osait pas se l’avouer, mais elle redoutait ce moment depuis des mois… Aujourd’hui, c’est le jour J. Théo, son plus jeune fils, va quitter la maison. Ce qui devrait sonner comme un au revoir résonne comme un adieu. Alors qu’elle voit sa silhouette disparaître dans le monde, elle réalise que rien ne sera plus jamais comme avant. Comment redonner un sens à sa vie ? Anne-Marie doit tout réapprendre. Et finalement, c’est une plongée dans la maternité que nous propose Philippe Besson : de l’inquiétude aux joies intenses en passant par l’oubli de soi, être mère, c’est tout donner sans jamais rien attendre en retour. Et hop, avec une écriture empreinte d’une immense délicatesse, l’auteur transforme un évènement ordinaire au rang de l’extraordinaire. De sa plume aussi élégante que sublime, l’auteur bouleverse son lecteur à travers cette femme sensible, une femme à laquelle toutes les mères pourront s’identifier.

Aussi riche que le roi d’Abigail Assor

Le livre d’Abigail Assor fait partie des premiers romans à ne pas manquer de cette rentrée littéraire de janvier 2021. Attendu pour le 7 janvier en librairie, Aussi riche que le roi vous entraîne sur la route brûlante du soleil marocain… Bienvenue à Casablanca où Sarah vient de rencontrer Driss. À la sortie du lycée, celle qui a grandi au milieu des bidonvilles, n’a rien. Elle s’imagine alors trouver son salut auprès de ce jeune homme qui a tout. Mais cette course à la séduction va s’avérer plus compliquée qu’elle ne l’avait imaginée…

Aussi riche que le roi, c’est beaucoup de choses, mais c’est surtout le cri de détresse d’une jeunesse sacrifiée, perdue, incomprise… Entre les quartiers riches et les quartiers pauvres de Casablanca, la tension est palpable. Ce roman, telle une pièce de théâtre, trouve ses racines dans les alentours du lycée français de la ville où se côtoient les deux extrêmes de l’échelle sociale. Si, de prime abord, Sarah nous apparaît comme un personnage intéressé, le lecteur ne peut s’empêcher de se prendre d’affection pour elle… Elle est celle qui n’a rien. Il est celui qui a tout. Où la justice dans cette histoire ? Cependant, aussi courageuse que malicieuse, Sarah ne cessera jamais de se battre pour reprendre son destin en main. Et puisque son corps semble attirer le désir des hommes, pourquoi se priverait-elle de s’en servir comme une arme destructrice ? Un roman époustouflant de réalisme où Abigail Assor, qui est née à Casablanca, fait défiler les métaphores percutantes.

Le démon de la colline aux loups de Dimitri Rouchon-Borie

La rentrée littéraire de janvier 2021 dissimule quelques premiers romans dont celui de Dimitri Rouchon-Borie mystérieusement intitulé Le démon de la colline aux loups. Un livre qui paraîtra le 7 janvier prochain aux éditions Le Tripode et qui devrait toucher nombre de lecteurs… Journaliste spécialisé dans les chroniques judiciaires, c’est par le biais d’un journal écrit en prison par un détenu que Dimitri Rouchon-Borie a choisi de nous raconter son histoire bouleversante. Ce démon qui a choisi d’expier ses péchés n’est rien d’autre qu’un homme que la vie a décidé de trahir dès sa naissance…

Face au spectre de la mort, un prisonnier décide de livrer le récit de sa vie. Avec un langage volontairement limité, Dimitri Rouchon-Borie bouscule son lecteur avec l’histoire de cet homme torturé par la vie dès le jour de la naissance. Un homme pétri par la violence, la douleur, la rage, mais aussi la passion, l’amour et quelques moments de lumière. Malgré sa pauvre éducation, ce prisonnier nous délivre ses émotions avec une puissance dévastatrice. Comment s’y prend-il ? En utilisant simplement des images. Floues, certes, mais terriblement percutantes. C’est l’horreur à l’état pur qui éclate dès l’image de la couverture du livre. En bref, le premier roman de Dimitri Rouchon-Borie fascine autant qu’il met mal à l’aise. À découvrir sans plus attendre !

La nuit des orateurs de Hédi Kaddour

Troublant. Voilà le premier mot qui nous vient à l’esprit pour vous décrire le nouveau livre de Hédi Kaddour. Pourquoi ? Eh bien, tout simplement parce que tout en ancrant son histoire dans un autre temps, dans la Rome antique, l’auteur fait résonner son propos avec notre réalité. Et si nos réseaux sociaux n’étaient rien d’autre que le reflet de la violence physique pratiquée par les tyrans antiques ? C’est comme si, malgré toutes les années écoulées, rien n’avait changé… Attendu pour le 7 janvier prochain, nous sommes prêts à parier que La nuit des orateurs remettra en question certaines de vos habitudes…

Si Hédi Kaddour se défend d’écrire sur autre chose que le règne de l’empereur romain Domitien, le lecteur ne pourra s’empêcher d’être tenaillé par le doute. Mais puisque l’interprétation est personnelle, libre à vous de nous dire ce que vous en avez pensé… Que vous inspirent donc les dialogues savoureux entre Tacite et sa femme, Lucretia ? Il faut dire que l’auteur nous donne matière à réfléchir… Au travers de leurs longues tirades qui débattent de la tyrannie et de la liberté, les deux protagonistes nous dévoilent les jeux de pouvoir vicieux et la duplicité qui régnaient alors sur Rome. Une ville aussi majestueuse qu’effrayante qui se transformerait presque en personnage sous les mots habiles de Hédi Kaddour. En bref, un roman historique aussi passionnant que dévorant…

Justice indienne de David Heska Wanbli Weiden

Continuons sur notre lancée des premiers romans de la rentrée littéraire de janvier avec Justice indienne. Publié aux éditions Gallmeister et attendu pour le 7 janvier prochain, nul doute que ce livre saura vous émouvoir. Bienvenue aux États-Unis, dans le Dakota du Sud, au sein de la réserve indienne Rosebud, un petit territoire comme figé dans le temps. Les autorités américaines refusant d’intervenir, les crimes restent souvent impunis. Sans plus de préambule, David Heska Wanbli Weiden pose les bases et invite son lecteur à une réflexion sur le pouvoir et la violence

Justice indienne est un roman noir, l’atmosphère y est volontairement sombre et oppressante. C’est dans cette ambiance particulière que le lecteur fait la connaissance de Virgil Wounded Horse, un homme qui s’incarne comme le justicier des plus défavorisés. En échange de quelques billets, il promet de rendre la justice. Mais bientôt une drogue puissante circule parmi les rangs de la communauté et Virgil en fait une affaire personnelle… Entre modernité et tradition, Virgil va devoir faire quelques concessions et s’en remettre à la sagesse de ses ancêtres pour parvenir à ses fins. En tenant à distance tous les clichés, Justice indienne attire les regards sur la vie des Indiens Lakota pour mieux nous confronter à une question universelle : peut-on se faire justice soi-même ?

Un bref instant de splendeur d’Ocean Vuong

Le livre d’Ocean Vuong fait également partie des premiers romans de cette rentrée littéraire de janvier 2021. Publié aux éditions Gallimard, il débarquera sur les étals de vos librairies le 7 janvier prochain et croyez-nous, vous ne voulez pas le manquer ! Sous forme d’une lettre écrite à une analphabète, Ocean Vuong démontre brillamment que les mots sont capables de panser tous les maux. Les émotions décrites sont brutes mais percutantes, elles se glissent insidieusement sous la peau du lecteur pour mieux le toucher en plein cœur. En bref, un récit semi-autobiographique sous forme d’une longue lettre d’amour poignante d’un fils à sa mère…

Fille d’un soldat américain et d’une paysanne vietnamienne, Ma – la mère de Little boy – est analphabète et parle très mal l’anglais. Produit d’une guerre oubliée, elle travaille dans un salon de manucure pour subvenir aux besoins de son fils. Un fils qui, à travers cette lettre, veut lui apporter des réponses qu’elle ne sera jamais en mesure de comprendre. Et finalement, Un bref instant de splendeur se fait le récit universel d’hommes et de femmes traumatisés par le bruit des bombes qui sifflaient dans leurs oreilles. Un récit ponctué d’images d’horreur mais aussi par le pouvoir rédempteur des mots. Accepter le passé pour accueillir le futur à bras ouverts… Un récit qui balaye avec une grâce stupéfiante les questions de race, de classe, de masculinité, du déracinement mais qui sont toujours adroitement contrebalancées par des moments de tendresse et d’émotions fortes.

La familia grande de Camille Kouchner

Attendu en librairie le 7 janvier aux éditions Le Seuil, voilà un livre qui devrait faire beaucoup de bruit au sein de cette rentrée littéraire de janvier 2021. La familia grande n’est pas un roman mais un récit autobiographique qui devrait prendre tous les lecteurs par les tripes par la dureté de son sujet. Camille Kouchner décide enfin de briser le voile du silence pour mettre des mots sur le mal qui a rongé sa famille avant de l’anéantir : le viol et l’inceste. Un témoignage implacable et terriblement émouvant. En bref, le cri de douleur déchirant d’une mère qui s’étend sur plus de 200 pages…

Bienvenue dans le quotidien d’une famille de la petite bourgeoise moderne. Une famille d’apparence ordinaire qui aime la vie. Une famille qui aime débattre, rire, le soleil d’été… Bref, vous l’aurez compris, une famille heureuse. Mais les apparences sont souvent trompeuses et sous cette épaisse couche de bonheur se casse un drame innommable. Monstrueux. C’est un livre sur l’inceste, oui, mais surtout sur le mécanisme du silence. Comment Camille Kouchner a-t-elle pu « protéger son beau-père » (qu’elle ne nommera jamais, mais qu’on sait être Olivier Duhamel), selon ses propres mots, pendant toutes ces années ? Mais le temps du silence est désormais révolu et l’avocate n’hésite plus à mettre des mots sur l’impensable, à analyser l’engrenage du silence et de la douleur. Un témoignage pudique qui libère une parole trop longtemps retenue. Des phrases déconstruites, des mots saccadés et une émotion vive qui donnent au récit, une puissance dévastatrice, mais salvatrice

Trésors nationaux de Sedef Ecer

C’est le 13 janvier prochain, aux éditions JC Lattès que paraîtra le premier roman de Sedef Ecer, Trésors nationaux. Si son nom ne vous est pas inconnu, c’est parce qu’elle n’en est pas à son coup d’essai en matière d’écriture. Elle est l’autrice de nombreux textes de différentes natures : théâtre, nouvelles, scénarios cinématographiques… Une patte littéraire que vous retrouverez d’ailleurs dans sa façon d’orchestrer ce premier roman. En effet, à la manière d’une scène de théâtre antique, elle érige la voix narrative au rang de coryphée pour nous raconter cette tragédie familiale. Une première fiction bouleversante qui mêle les petits destins à la grande Histoire de la Turquie. Un premier roman dans lequel – comme beaucoup d’autres auteurs avant elle – elle laissera une grande partie d’elle. Où s’arrête la part biographique pour laisser place à la fiction ? L’essentiel n’est pas là, mais ailleurs. Il se trouve dans l’histoire d’une fille qui raconte sa mère

Hülya a quitté Istanbul à l’âge de 16 ans pour ne plus jamais y revenir. Désormais expatriée à Paris, elle s’est inventé une vie ordinaire, loin de l’effervescence dans laquelle sa mère l’avait élevée. Fille d’une actrice adulée, du « trésor national » du cinéma turc, Hülya a préféré fuir. Mais en 2016, le putsch raté la force à se replonger dans les souvenirs d’une enfance qu’elle aurait préféré oublier : une enfance passée sur les plateaux dans l’ombre de sa mère éclatante et d’un père disparu. Malgré les années de séparation, l’absence prolongée, sa mère n’a pas changé… Elle continue de vivre dans un rêve éveillé et prépare avec engouement l’enterrement de sa vie théâtrale. Un dernier spectacle dont sa mère voudrait que Hülya prépare le discours. Après avoir hésité, elle accepte et tente de brosser le portrait de cette femme mi-ange, mi-démon… Trouvera-t-elle cette vérité dont elle a tant besoin pour enfin panser ses blessures ?

Brèves de solitude de Sylvie Germain

Le nouveau livre de Sylvie Germain est l’un des ouvrages les plus attendus de cette rentrée littéraire du début de l’année 2021. Mais, rassurez-vous, l’attente est presque terminée ! C’est le 13 janvier que Brèves de solitude paraîtra aux éditions Albin Michel. Et soyez prêts, parce qu’ici encore, Sylvie Germain passe minutieusement sous sa loupe observatrice le comportement de ses pairs… Mais cette fois-ci, c’est à la lumière du confinement qu’elle se lance dans une analyse, aussi percutante que mélancolique, de la pensée humaine.

Des passants se croisent dans un square. Ils se regardent, se jaugent et continuent leurs chemins de manière insouciante. Mais quelques jours plus tard, chacun d’entre eux est forcé à la réclusion. Confrontés à eux-mêmes, ils paniquent. Pris de vertiges, ils réalisent que le vide et l’inconnu sont terrifiants. Chacun explore le chaos de sa vie intérieure et voit sa vie vaciller. Alors ? Qu’est-ce que ça fait de voir sa vie ordinaire se transformer en quelque chose d’extraordinaire ? En bref, Sylvie Germain signe un livre qui lie nos destins dans toute leur individualité et leur universalité dans une valse où le tragique se mêle à la tendresse…

Le bazar du zèbre à pois de Raphaëlle Giordano

Vous ne rêvez pas ! La reine du roman feel-good sera bel et bien de retour en librairie le 14 janvier prochain… voilà un livre qui devrait vous divertir autant qu’il vous aidera à tenir vos bonnes résolutions 2021 ! En bref, le nouveau livre de Raphaëlle Giordano vous donnera envie de mettre des paillettes dans vos vies ! Avec une grande sensibilité, l’autrice vous présente une galerie de personnages aussi fantasques qu’attachants qui vous pousseront à vous approprier la philosophie novatrice du zèbre : l’audace. Alors ? Qui est prêt à mettre une once de piquant dans sa vie ?

Basile, un inventeur anticonformiste, vous embarque dans un univers poétique à mille lieues des sentiers battus. Convaincu de son génie, il décide d’ouvrir une boutique du troisième type… Un magasin rempli d’objets aussi farfelus que provocateurs ! Son but ? Pousser ses clients à s’éveiller à un nouveau mode de pensées. La pensée audacieuse, vous connaissez ? Non ? Alors on vous invite à visiter sans plus attendre le « Bazar du zèbre à pois », un lieu où votre imagination prendra le dessus sur votre raison…

Lunch Box d’Emilie de Turckheim

Ne vous fiez surtout pas au titre du nouveau livre d’Emilie de Turckheim, il pourrait bien vous surprendre… Publié aux éditions Gallimard, Lunch Box paraîtra le 14 janvier prochain pour mieux vous dévorer – ou être dévoré, à votre guise. Après tout, la lunch box n’est-elle pas « une boîte pleine d’appétit » ? Vous êtes perdus ? On vous explique ! Ce livre est une histoire qui commence comme un conte de fées avant de tourner en un épouvantable cauchemar… À chaque page, le lecteur est étouffé par un millier d’émotions dont il ne sait pas quoi faire… Par le biais d’un objet de la vie de tous les jours, toujours remplis avec amour, Emilie de Turckheim observe attentivement l’humanité de chacun confrontée au deuil et à la culpabilité…

Bienvenue dans la ville rêvée de Zion Heights, aux États-Unis, où Sarah, une expatriée française, enseigne sa passion du chant à des élèves sous son charme. Un microcosme s’est créé autour de cette école bilingue : les mères organisent des « garden-party », les pères accaparés suivent du coin de l’œil seulement l’évolution de leurs enfants, les couples se forment et se déforment tandis que tous les enfants préparent avec entrain le spectacle de fin d’année. Un brin cliché, certes, mais tout ce petit monde vit dans une bulle privilégiée, éloignée des tourments du monde jusqu’au jour où… un accident bouleverse la vie de Sarah et ébranle celle de tous ceux qui gravitent dans sa sphère… La lunch box a débordé.

Le parfum des fleurs de la nuit de Leïla Slimani

Attendu pour le 20 janvier prochain aux éditons Stock, le nouveau livre de Leïla Slimani pourrait bien en étonner plus d’un. Loin de nous proposer un roman inédit, c’est une confession intime à laquelle elle se livre dans Le parfum des fleurs de la nuit. Un livre que l’autrice – lauréate du prix Goncourt en 2016 – a voulu discret et terriblement intense « Écrire, c’est jouer avec le silence, c’est dire, de manière détournée, des secrets indicibles dans la vie réelle ». C’est l’histoire d’une nuit blanche comme hors du temps qui révèle l’urgence de jouir de la beauté éphémère.

Leïla Slimani n’est pas quelqu’un d’extraverti, elle aime la solitude, le cocon rassurant de son intimité. En bref, elle n’aime pas sortir. Mais alors… pourquoi avoir accepté de cette proposition d’une nuit blanche à Venise pour admirer une collection d’Art de la fondation Pinault dont elle ne connaît rien ? Tout simplement pour se révéler à ses lecteurs… Et ainsi, à travers des mots empreints de poésie, elle nous parle de l’intimité, de l’enfermement, du mouvement, du voyage, de cet entre-deux qui divise l’Orient et l’Occident… Des pensées de l’instant présent qui s’évaporeront à la fin de la nuit…

Le résident d’Elsa Vasseur

Dans son nouveau livre à paraître le 21 janvier prochain aux éditions Robert Laffont, Elsa Vasseur entraîne son lecteur dans les méandres de la pensée d’un écrivain torturé. Comme de nombreux livres de cette rentrée littéraire de janvier 2021, nous voici donc embarqués dans un voyage littéraire de six semaines aux États-Unis. Un voyage dont Jacques, le héros, reviendra profondément bouleversé… Et si les mots avaient le pouvoir de tout faire basculer ? Oscillant sans cesse entre le burlesque et le thriller, Le résident vous emmènent dans l’étrange résidence d’écrivains en manque d’inspiration…

En mars 2017, Jacques Cascade, un écrivain victime du syndrome de la page blanche, s’en va passer quelques semaines au sein de la résidence d’écriture de White Falls. Il y rencontre d’autres écrivains en mal d’inspiration : Ritesh, le poète indien silencieux ; Dave, le dramaturge britannique imbu de lui-même ; Holly, essayiste américaine et psychorigide et Cheyenne, une discrète autrice américano-iranienne. En bref, une résidence d’écriture comme il pourrait y en avoir tant d’autres dans le monde. Mais bientôt, les discussions anodines conduisent Jacques à un profond malaise… Des fantômes du passé ressurgissent et l’auteur doute : cette résidence est-elle vraiment ce qu’elle paraît être ?

Retour à Cuba de Laurent Bénégui

Publié aux éditions Julliard, c’est un nouveau roman pour le moins particulier – mais néanmoins très prometteur – que nous propose Laurent Bénégui en cette rentrée littéraire de janvier ! De son grand-père enterré à Cuba et de son père né là-bas, l’auteur ne sait pratiquement rien, mais comme le destin fait bien les choses, il va se lancer sur les traces de ses ancêtres… Un roman autobiographique ? Mh… pas vraiment ! À travers une incroyable fresque historique qui mêle la petite à la grande histoire, Laurent Bénégui transforme ses aïeux en personnages de fiction pour nous faire découvrir, non sans une grande émotion, leur vie pour le moins romanesque… Un roman palpitant à découvrir dès le 21 janvier prochain !

Les coïncidences n’existent pas… ou peut-être que si ! En tout cas, pour Laurent Bénégui, c’est un petit rien inexplicable qui l’a mené à redécouvrir le passé de toute une branche de sa famille. Et puis, de fil en anguille, ce sont ses propres souvenirs qui reprennent soudainement vie sous ses yeux… Il se revoit, enfant, dans la propriété de son oncle, à Guantanamo, avec son ami en train de tirer avec une kalachnikov sur des noix de coco pour le faire rire. Si l’ambiance semble paisible, c’est seulement quelques années plus tard que son oncle rentrera en France… Que s’est-il passé ? Laurent Bénégui est décidé à remonter le temps pour le découvrir. De rebondissement en rebondissement, entre Paris et La Havane, nous voilà revenus au tout début du 20ème siècle…

Le doigt de Dalie Farah

Après un premier roman poignant, Dalie Farah revient avec Le doigt, un nouveau livre tout aussi bouleversant pour la rentrée littéraire de janvier 2021, un livre qui paraîtra aux éditions Grasset le 3 février prochain. Cette fois-ci encore, l’autrice a décidé de mettre de sa personne dans son roman puisque le personnage principal de son histoire n’est autre qu’une prof, comme elle. Une prof qui, battue dans son enfance, est aujourd’hui victime de la violence de ses élèves. Qu’a-t-elle bien pu faire pour en arriver là ? Existe-t-il un lien inextricable entre la brutalité et son corps ? Le sujet est grave, mais comme dans son précédent roman, Dalie Farah fait preuve d’ingéniosité en appelant à la lucidité sur le ton de l’humour. Une comédie sociale orchestrée par les médecins et une justice qui ne cessent de minimiser la violence jusqu’au point de non-retour…

Nous sommes en 2018, il fait encore nuit et une prof marche en direction du lycée en finalisant mentalement le plan de son cours de philo. Un klaxon la surprend, elle ne se retourne pas, mais lève son doigt. La voiture se gare et un homme en sort en hurlant et la défie de recommencer. Devant lui cette fois, elle réitère son doigt d’honneur. L’homme la gifle et sa vie bascule. L’événement perturbe tout l’écosystème du lycée. Et de fil en aiguille, au travers de multiples dialogues entre les murs du lycée, Dalie Farah interroge son lecteur sur l’origine de la violence : celle qu’on subit, celle qu’on exerce, mais aussi celle que l’on désire… Après tout, pourquoi a-t-elle pris le risque de lever ce second doigt d’honneur ?

Si ça saigne de Stephen King

C’est le 10 février prochain, aux éditions Albin Michel, que Stephen King, maître du livre d’horreur, fera son grand retour ! Mais cette fois-ci, il ne signe pas de nouveau roman mais  trois nouvelles et une novella (un récit trop long pour être une nouvelle, mais pas assez pour être désigné comme un roman). D’ailleurs, la nouvelle intitulée Si ça saigne n’est rien d’autre que la suite de l’un de ses précédents romans, l’Outsider, avis aux amateurs donc ! En bref, un recueil de nouvelles qui mélange les tons et les genres et qui devrait plaire aux lecteurs friands de frissons

Avec Le téléphone de Mr Harrigan, La vie de Chuck, Si ça saigne et Rat, Stephen King démontre, une nouvelle fois, toute l’étendue de son talent. Chaque nouvelle se fait le miroir de toute la richesse narrative de l’auteur américain et nous prouve avec grâce – sans mauvais jeu de mots – tout l’humour et l’horreur dont il sait faire preuve… Accompagnée de notes d’écriture, la genèse de ces quatre histoires inédites n’aura plus aucun secret pour vous ! Alors ? Prêts pour un saut dans le monde de l’horreur ?

Les filles d’Egalie de Gerd Brantenberg

On espère que vous ne vous êtes pas encore lassés des dystopies ? Parce que le moins que l’on puisse dire, c’est qu’elles ont le vent en poupe en cette rentrée littéraire de janvier. Avec Les filles d’Egalie, un roman qui paraîtra aux éditions Zulma le 11 février prochain, Gerd Brantenberg vous propose de vous immerger dans un monde parallèle… Un monde où tous les rôles seraient inversés. Volontairement provocatrice, l’autrice norvégienne renverse les codes de la société patriarcale pour mieux souligner l’oppression invisible qui étrangle, aujourd’hui encore, la gent féminine. En bref, un livre brûlant d’actualité qui interroge avec beaucoup d’humour la place des hommes et des femmes dans la société.

« Elle » fait bon vivre en Egalie, vous ne trouvez pas ? Un pays où les femmes se lèvent pour aller travailler tandis que les hommes veillent au bon fonctionnement du foyer familial, n’est-ce pas le rêve de nombreuses femmes ? Rut Brame, chef de l’État, en est le parfait exemple. Tandis qu’elle travaille nuit et jour, son mari, Kristoffer, veille à la bonne tenue de leur maison. D’ailleurs, l’effervescence est toute particulière au sein de la famille… Leur fils, Pétronius, s’apprête à faire son entrée dans le monde lors du bal des débutants. Mais petit hic… l’adolescent, loin de correspondre aux critères de beauté, s’insurge de sa condition d’homme-objet. De fil en aiguille, il devient le moteur d’un mouvement d’indépendance pour renverser le pouvoir matriarcal… Les choses sont sur le point de changer en Egalie, que ce soit pour le meilleur ou pour le pire…

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  1. Schnecken juin 18, 2022

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