Violence Action : ne la cherchez pas, elle vous éliminera !

Dès les premières pages, vous ne pourrez qu’être ravis par la qualité du papier. Agréable au toucher, vous vous laisserez bientôt émerveiller par le graphisme d’Asai Renji qui ne vous donnera que plus envie de découvrir ce petit bout de femme qu’est notre héroïne. Est-ce pour donner un sens à sa vie qu’elle a décidé de devenir une tueuse à gages ?

Violence action : un chapitre, une mission, un contrat et un peu de sa vie

Les sous-titres des chapitres sont là pour vous exploser au visage et aller droit au but. Les affaires sont intéressantes, originales, prenantes et le graphisme vous happe dès les premières pages. Si Kei est là pour exécuter son contrat, on observe une certaine complicité qui se noue avec un personnage auquel elle va, en quelque sorte, redonner goût à la vie… en empruntant des chemins biscornus. Vous verrez, c’est assez fort de café !

Étudiante en comptabilité, Kei partage sa vie entre ses contrats et ses examens « quand on veut vraiment étudier, on peut le faire n’importe où ». C’est intéressant de réaliser que tueuse à gages est, finalement, l’équivalent de son petit boulot. On peut donc supposer qu’elle vise à apprendre un « vrai » métier… à moins que tout cela ne soit qu’une couverture ! De plus, nous la voyons parfois dans sa vie de tous les jours où elle ressemble à une jeune femme banale, comme toutes les autres.

Un manga qui vous rappelle de ne pas vous fier aux apparences

Kei Kikuno, 20 ans, reçoit ses instructions pour son petit boulot via un service trompeur, c’est comme si le client faisait appel à un service de call-girls… ce qui donne lieu à des situations très drôles et très décalées : « livraison express de jeunes filles fraîches et naturelles ».

La plupart du temps, Kei est munie de sa tablette, de son livre de comptabilité tout en exécutant son contrat. Kei est numéro un dans son domaine, mais quand on la voit, elle n’en a pas l’air. Quand nous la rencontrons, elle exécute déjà toutes sortes de contrats, donc nous ignorons comment elle en est arrivée à devenir tueuse à gages.

Dès le départ, nous la voyons accompagnée d’un homme qui a quelque chose de trompeur sur lui, sans trop savoir qui il est. Mais à la fin, un autre personnage important fait son apparition. Kei peut rester de marbre, faire quelque chose comme si de rien n’était, mais jamais elle ne se fait avoir !

Un manga au graphisme et aux scènes captivantes

Le graphisme est un des gros points forts du manga. Tout est superbement capturé avec un côté très réaliste y compris les expressions des personnages. Certaines doubles pages servent également merveilleusement bien le propos et l’action. En bref, ouvrez bien grand les yeux !

Le manga commence fort ! Impossible de s’ennuyer un seul instant tellement nous sommes captivés par ce qui défile sous nos yeux. Kei peut changer d’attitude d’un moment à l’autre « c’est bien beau d’avoir son propre code, mais rien ne justifie de l’imposer aux autres ». Elle est très douée et manie les armes avec une agilité incroyable… même si elle est souvent sous-estimée puisque c’est une femme. Mais ne vous y fiez pas… elle virevolte dans tous les sens !

Violence action : qu’est-ce que j’en ai pensé ?

Le manga Violence action est une très belle surprise ! Évidemment, c’est un manga à ne PAS mettre entre toutes les mains – nous parlons d’une tueuse à gages quand même qui nous fait assister à quelques meurtres ! Kei sait nous charmer, nous intéresser et nous donner envie d’en découvrir davantage sur elle. Le graphisme est une merveille qui nous ensorcèle et nous entraîne avec un scénario riche, des missions rondement menées et des scènes d’action époustouflantes.

De plus, ce premier tome nous dévoile le fil de rouge de la série de mangas. Nous suivons Kei dans l’exécution de ses contrats, sa vie étudiante et son monde qui s’enrichit au fur et à mesure des pages que nous tournons. Le décalage entre les apparences et la réalité est vraiment très savoureux !