Un road trip à moto dans un Japon futuriste, ça vous tente ? Ça tombe bien, avec Les promeneuses de l’apocalypse, Sakae Saito vous entraîne dans un monde post apocalyptique où la civilisation telle que vous la connaissiez s’est effondrée… mais n’a pas totalement disparu. Vous venez visiter ce nouvel univers avec nous ?
Les promeneuses de l’apocalypse est un manga paru aux éditions Doki Doki en juillet dernier. Comme le montre parfaitement la couverture, ce manga nous propose de partir visiter le Japon sur une moto avec deux jeunes femmes dans un monde post-apocalyptique. Un thème qui saura faire écho à la situation de notre monde…
Partons visiter un Japon post-apocalyptique
Quand nous rencontrons nos deux jeunes femmes, Yôko et Airi, elles se promènent sur une moto à travers le Japon. Elles y croisent de nombreux animaux qui nous font ressentir, dès le départ, l’idée sous-jacente d’une ode à la nature. Ce manga sonnera comme une merveille à tous ceux qui aiment les lieux désertés. Les voilà , seules, face à la nature.
Le graphisme est très agréable, nous facilement emportés avec elles… et il y a beaucoup de choses à découvrir !
Les promeneuses de l’apocalypse : un lien avec notre monde
Si les lieux doivent évoquer plus de choses aux Japonais (et aux passionnés du Japon), ce manga vous propose de visiter ce pays comme vous ne l’aviez encore jamais fait. Le Japon est riche de paysages divers et variés que vous prendrez plaisir à découvrir. Yôko est indirectement guidée par sa sœur disparue, une rideuse, qui semble avoir beaucoup voyagé… preuve en est avec ses photos sur Touringram, une contraction de tourisme et Instagram, que vous pourrez retrouver entre chaque chapitre.
À la lecture de ce manga, il est également possible que vous soyez tentés de chercher sur Internet les différents lieux évoqués. Vous pourrez ainsi comparer le monde tel qu’il est aujourd’hui au contraire du monde post-apocalyptique esquissé dans le manga. Si certaines scènes ont un côté inquiétant, la quiétude de la nature et les nouvelles possibilités qu’a offerts le cataclysme donnent un côté vivifiant à l’ensemble de l’histoire.
Un manga qui fait planer une menace post-apocalyptique
Si le monde semble désormais serein, la menace reste présente par petites touches : des souvenirs ou des gestes. Certaines des paroles des jeunes femmes sont entourées de mystères et nous pouvons, pour l’instant, seulement garder l’espoir d’en apprendre un peu plus dans les tomes suivants. Les jeunes femmes évoquent un temps où elles ont dû rester confinées dans un abri et contrôler l’eau avant de la boire, mais tout cela reste au stade des allusions pour le moment. Et bien sûr, impossible de ne pas se demander ce qu’a pu devenir la sœur de Yôko.
Les promeneuses de l’apocalypse : qu’est-ce que j’en ai pensé ?
Ce premier tome est prometteur et bien dessiné. Derrière chaque illustration se dissimule une ode à la nature et aux animaux. Tout en nous faisant parcourir un Japon post-apocalyptique, le mangaka nous offre une comparaison intéressante avec le monde d’avant. Les deux jeunes femmes sont attachantes même s’il leur arrive de ne pas toujours être sur la même longueur d’onde… Chacune sait qu’être deux leur permettent de combattre la solitude.
En bref, il y a de quoi être intrigué par ce Japon post apocalyptique et sur comment il en est arrivé là . À la fin du premier tome, la curiosité du lecteur sera piquée, mais pas entièrement satisfaite. Il gardera l’espoir d’en apprendre plus dans les tomes suivants…