Manga qui se base sur les légendes japonaises, La déesse de 3000 ans nous présente une déesse pas tout à fait comme les autres… une déesse qui voudrait mener une vie normale et mettre un terme à ses activités divines. Mais… petit hic ! Le seul moyen pour y parvenir est de se marier…
Publiée aux éditions Michel Lafon, La déesse de 300 ans de Fumitaka Kato est une série de mangas en trois tomes. Un manga qui nous fait la promesse de nous entraîner « dans un voyage au cœur des mythes et des légendes japonais » et on peut dire que cela a de quoi nous intriguer !
La déesse de 3000 ans : une rencontre
Alors que Jûzô Shiba, 16 ans, fait sa rentrée dans sa nouvelle école, il tombe nez à nez avec une fille pas tout à fait comme les autres. Sous ses allures de lycéenne en uniforme, la jeune fille n’est rien de moins qu’une déesse. Mais ce que Kamikino Mitama ne savait pas, c’est qu’elle allait rapidement se faire démasquer. En effet, on comprend rapidement que Jûzô Shiba a un don pour voir ce que les autres dissimulent.
Une étrange relation se noue alors entre les deux lycéens. En effet, la déesse ne pourra jamais rien cacher à son compagnon. Le graphisme rend d’ailleurs hommage à ce trait de caractère puisqu’une marque apparaît sur le front de la jeune fille à chaque mensonge prononcé. Une marque que seule Jûzô est capable de voir.
Un manga qui s’inspire de la mythologie japonaise
Avec un soin particulièrement poétique donné aux décors et au graphisme, ce manga fait référence à de nombreuses histoires de la mythologie japonaise… même si, à ce stade, on peut encore se demander à quel point, ces légendes vont influencer le reste de l’histoire. Bons et mauvais présages s’entremêlent sans que l’on sache vraiment où tout cela va nous mener.
La déesse de 3000 ans ou comment échapper à sa condition de déesse
Il ne faudra pas longtemps à Kamikino Mitama avant de demander en mariage Jûzô Shiba « tu veux qu’on se marie ? ». Une demande en mariage qui tombe comme un cheveu sur la soupe, mais qui se veut la condition sine qua non pour devenir humaine et échapper à son destin de déesse « je pourrais m’échapper d’ici seulement si j’épouse un humain ».
Mais dans sa précipitation et sa maladresse, Kamikino Mitama se rend qu’il lui manque son sceau pour officialiser son mariage. C’est ainsi que nos deux protagonistes partent en quête de l’objet disparu dont elle n’a aucune idée d’où il pourrait être. On peut supposer que c’est autour de cette quête que vont s’orienter les tomes suivants.
Le moins que l’on puisse dire, c’est que ce manga défie tout ce à quoi nous sommes habitués… La déesse de 3000 ans regorge de bonnes idées comme un train spécial, des mondes inversés… mais, pour l’instant, leurs mises en place ne semblent pas encore assez percutantes. Le lecteur s’attend à quelque chose de plus…
La déesse de 3000 ans : qu’est-ce que j’en ai pensé ?
Si le scénario cache un potentiel énorme, le premier tome de La déesse de 3000 ans ne suffit pas à convaincre pour le moment. C’est comme s’il manquait quelque chose à l’histoire pour qu’elle puisse décoller réellement. Laissons une chance au second tome de nous convaincre parce que La déesse de 3000 ans nous brosse le portrait d’un univers qui mérite d’être plus amplement exploité !