Là où tout commença : l’effondrement vu par Alex Speri

Avec Là où tout commença, roman post-apocalyptique d’Alex Speri, plongez au cœur d’une société qui n’existe plus… Après un cataclysme, Henri, notre héros, devra se réinventer pour tenter de survivre dans un monde nouveau. Une dystopie aussi glaçante qu’angoissante qui vous amènera à réfléchir sur le monde de demain…

En cette période estivale, vous savourez probablement un repos bien mérité à l’ombre d’un arbre ou sur le sable chaud d’une plage ensoleillée. L’heure est à la détente, au farniente, aux lectures d’été… Mais si vous tendez l’oreille et prêtez attention aux actualités, votre repos sera vite troublé par des nouvelles inquiétantes : les feux ravagent les forêts en Gironde, la guerre en Ukraine continue de plus belle, l’approvisionnement de l’Europe en énergie est menacé, la récession économique plane et les tensions dans le monde sont au plus haut. Ces réflexions constituent précisément le point de départ du récit dystopique d’Alex Speri, Là où tout commença.

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Dans ce roman post-apocalyptique, l’auteur raconte l’histoire d’Henri, un ancien militaire reconverti en développeur web à son retour d’Afghanistan. Marié à une jeune femme russe et père d’une petite fille, il mène désormais une existence paisible et sans histoires sur l’île de Malte. Mais en écoutant les informations qui charrient leur lot de nouvelles anxiogènes, un mauvais pressentiment lui vient : et si demain tout venait à s’effondrer ? Comment se préparer au pire lorsqu’on vit sur une île surpeuplée et très dépendante pour ses approvisionnements en eau potable, en aliments et en énergie ? Et bien évidemment, la catastrophe se produit. Suite à une mystérieuse impulsion électromagnétique (IEM), la civilisation occidentale s’effondre en quelques semaines : les voies de communication sont coupées, les réseaux s’éteignent, et les gouvernements s’effondrent pour laisser la place à des bandes de pillards qui font régner la violence et la terreur… Au milieu de cette catastrophe, Henri tente de protéger sa famille tant bien que mal. A bord d’un voilier, il quitte Malte pour rentrer en France retrouver un ami avec qui il effectue un périple jusqu’à sa Bourgogne natale, avant de poursuivre jusqu’au fin fond de la Russie où il va retrouver sa belle-famille pour la mettre en sécurité.

Le roman d’Alex Speri est assez pessimiste, et sa vision de l’humanité n’est pas des plus réjouissantes. À l’heure où l’actualité éditoriale fait la part belle aux romans feel-good lus sur la plage, son récit nous invite à réfléchir aux crises qui secouent le monde, à nos dépendances et à nos fragilités. Un roman sombre pour mieux préparer la rentrée ?

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