Jeudi dernier, JK Rowling a lâché une bombe sur son Twitter. En effet, elle a affirmé n’avoir jamais mis les pieds dans la célèbre librairie de Lello à Porto. Une grande déception pour les fans qui avaient érigé l’endroit comme un lieu de pèlerinage incontournable…
Plusieurs fois citée par The Guardian comme l’une des plus belles librairies du monde, la librairie Lello de Porto a subitement perdu de sa superbe, jeudi dernier. Pourquoi ? A cause d’un simple tweet de JK Rowling… La maman d’Harry Potter a démenti toutes les rumeurs qui affirmaient que les escaliers de la librairie, située au Portugal, avaient inspiré ceux du château de Poudlard. Quelle claque ce ne fut pas pour tous les fans du célèbre sorcier à lunettes !
La « librairie d’Harry Potter » à Porto ? : la fin d’une rumeur folle
C’est bel et bien la fin d’un mythe. Et les portugais ne sont pas les seuls à être déçus. En effet, les fans venaient du monde entier pour découvrir de leurs propres yeux ces escaliers magiques qui auraient inspiré ceux de Poudlard. La librairie Lello de Porto enregistre environ un million de visites par an. Eh oui, les fans d’Harry Potter ne font pas les choses à moitié ! Dans la queue, qui se forme généralement dès les premières heures d’ouverture, ce sont des langues du monde entier que l’on peut entendre s’élever au milieu de la foule. La déception fut donc sans précédent.
Cependant, restons positifs ! Si, effectivement, la librairie Lello a construit toute sa notoriété sur le mythe des escaliers de Poudlard, elle n’en reste pas moins magnifique. Aucun passionné de livres ne pourra résister à son charme néogothique. Prenez le temps de flâner au milieu des imposantes étagères qui se dressent fièrement autour de vous. Vous verrez que la magie de l’endroit ne réside pas seulement dans le mythe Harry Potter mais surtout dans l’effluve qui se dégage des pages des ouvrages qui vous entourent.

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Si l’entrée est actuellement fixée au prix de cinq euros, nous vous le garantissons, vous ne regretterez pas votre argent ! Et petit plus, sachez que si vous achetez un livre à l’intérieur, le prix de votre entrée sera déductible de celui-ci. En bref, Harry Potter ou pas, la librairie Lello de Porto vaut vraiment le détour.
JK Rowling a, malgré tout, tenu à consoler ses fans. Porto n’est pas totalement étranger au mythe Harry Potter. Tout n’est pas qu’illusion, il ne faut pas exagérer. La romancière a réellement été marié à un portugais au début des années 90 et elle a également résidé à Porto pendant quelques années. C’est ainsi qu’elle a révélé, toujours via son compter twitter, qu’elle avait écrit dans un des cafés de la Rua Santa Catarina, « Le Majestic ». « C’est probablement l’un des plus beaux cafés dans lequel j’ai écrit, à vrai dire », ajoute la célèbre romancière. Vous voyez, tout n’est pas perdu !
Au-delà de la librairie Lello de Porto : les vraies origines de la saga littéraire Harry Potter
Une fois lancée, on ne l’arrêtait plus. En effet, JK Rowling ne s’est pas contentée de simplement démentir le mythe de la librairie Lello de Porto, elle a mis fin à beaucoup d’autres rumeurs. Mais où est donc réellement né Harry Potter ? Alors que le café « Elephant House » s’est toujours revendiqué comme LE lieu de naissance de la célèbre saga littéraire, JK Rowling a, une fois de plus, brisé les rêves des fans à coup de tweets. La romancière a affirmé avoir pénétré les lieux du « Elephant House » de nombreuses années après avoir eu l’idée des aventures du sorcier à la cicatrice en éclair. Le café reste, malgré tout, empreint de magie. L’autrice a bel et bien rédigé quelques chapitres de ses romans dans l’enceinte du café, « on peut leur laisser ça » écrit-elle nonchalamment.
D’accord mais tout cela ne nous dit toujours pas où est né Harry Potter… Pour être honnête, l’endroit est difficilement situable sur une carte puisque Rowling a dévoilé avoir imaginé son personnage dans un train qui reliait Manchester à Londres. Finalement, peut-être que les réponses à toutes les questions de ses lecteurs se situent dans les paysages qui défilaient sous sa fenêtre ce jour-là… ? Ou peut-être est-ce entre les quatre murs de son petit appartement de Calpham Junction, un quartier du Sud de Londres ? En effet, c’est officiellement là-bas qu’elle a déclaré avoir rédigé ses premiers brouillons. Mais ce n’est désormais plus un secret, c’est à Édimbourg, dans un petit appartement sur South Lorme Road qu’elle a achevé le premier tome de la saga littéraire qui deviendra un succès planétaire.
Une chose est sûre, les légendes urbaines autour d’Harry Potter n’ont pas fini de faire rêver les lecteurs… Des lecteurs qui sont souvent près à parcourir des milliers de kilomètres pour enfin se tenir sur l’un des lieux qui aurait inspiré JK Rowling – on est fan ou on ne l’est pas ! Cependant, nous vous invitons à la prudence… Renseignez-vous bien, par exemple, avant de vous prendre en photo devant un parcmètre d’Édimbourg… Un fameux parcmètre qui aurait été – soi-disant – régulièrement utilisée par l’autrice quand elle écrivait le dernier tome des aventures du sorcier à lunettes, Harry Potter et les reliques de la mort. Sauf que… JK Rowling ne sait pas conduire !
Malgré le rétablissement d’une vérité longtemps bafouée, certains fans ont visiblement du mal à avaler la pilule. Certes, Harry Potter a bercé l’enfance de nombreux lecteurs d’aujourd’hui mais est-ce une raison pour vouloir brûler ses exemplaires ? JK Rowling ne préférerait pas. En réaction au tweet de l’un de ses fans, elle répondait avec son cynisme légendaire « Mon Dieu, j’espère que vous ne le ferez pas ! Quand quelqu’un brûle un livre d’Harry Potter, mes droits d’auteur s’évaporent de mon compte en banque. Et si le livre est dédicacé, j’en perds une dent ». En bref, JK Rowling aura toujours le dernier mot et n’en déplaise à ses lecteurs !